LA BONNE POSTURE!

Bien installer son poste de travail, bien s’asseoir à l’école, se tenir droit, porter un sac moins lourd, soulever une charge le dos droit… Voici des sujets qui obsèdent les patients et pour lesquels nous, physiothérapeute, sommes souvent sollicités.

Tout d’abord, c’est quoi une bonne posture?

  • Une bonne posture est, en toute logique, une position qui n’entraîne pas de pathologie à court moyen et long termes.
  • On peut ajouter qu’une bonne posture n’entretient ou n’amplifie pas une pathologie existante. (NB: dans ce cas est-ce la posture ou la pathologie qui est mauvaise?)
  • Le temps de maintien: La bonne posture est celle que l’on peut tenir indéfiniment sans douleur.

Combien de temps pouvez-vous tenir debout sans bouger, marcher sans douleur?

Combien de kilomètres pouvez-vous faire avec un cartable sur le dos?

Combien de fois pouvez-vous soulever une charge de 50kg?

On l’a compris, dans tous les cas, le facteur temps semble épuiser la « bonne posture » définit plus haut. C’est donc un paramètre dont il faut tenir compte.

À la suite d’une posture douloureuse, les physiothérapeutes demandent à leur patients d’augmenter progressivement les forces appliquées sur le dos, de refaire des mouvements dans tous les sens dès la récupération de l’épisode douloureux et de garder une activité physique régulière.

Il faut donc considérer le soin passant par la correction posturale comme une option de traitement voire de soulagement ponctuel mais pas une règle inamovible ou éternelle.

Certains professionnels appliquent les modèles biomécaniques qu’ils soient musculaires ou squelettiques pour justifier certaines postures au travail en calculant de manière très précise des angulations de coude, des hauteurs d’écran ou encore des inclinaisons de dossier.

Mais, rester en forme et être attentif à l’apparition de symptômes et s’adapter à ceux-ci restent toujours les meilleures habitudes à adopter.

C’est pourquoi, en physiothérapie, on vise alors l’optimisation du geste professionnel lors du temps de travail bien au-delà de la correction de posture.

Ainsi une bonne posture est une posture maintenue tant qu’elle n’est pas responsable de pathologies.

L’apparition de symptômes lors du maintien postural prolongé est normal et doit alerter alors sur un changement de position. Il est probable que ce changement de position nécessaire soit immédiat et qu’il y ait un effet de latence, à savoir que le posture maintenue « trop » longtemps, soit diminuée lors des heures voire jours (1 à 3 jours?) qui suivent l’apparition de cette douleur, ce pourrait être considéré comme un temps de récupération, semblable au temps de récupération nécessaire après un exercice sportif.

Il est possible d’optimiser certaines positions afin qu’elles soient à meilleur rendement énergétique donc qu’elles puissent être maintenues plus longtemps. Autrement dit on peut s’entraîner à tenir des postures plus longtemps ou simplement à tenir des postures jugées à tort dangereuses.

Il est possible et même souhaitable de s’entraîner à maintenir une posture d’autant plus qu’elle correspond à un poste de travail et qu’elle doit être maintenue longtemps. Autrement dit, être en forme et être adaptable est un gage d’employabilité et de durabilité dans le temps.

Notons que nous ne sommes pas égaux devant l’adoption ou le maintien de telle ou telle posture. Ni devant les efforts à fournir pour entraîner un maintien postural.

Nous ne sommes pas non plus constants dans notre capacité à maintenir une posture sans douleur, la fatigue, le stress, les maladies font varier ces capacités. Quoiqu’il en soit, il faut savoir adapter le corps à la posture et adapter la posture aux capacités du corps.

Le rôle de la posture dans l’apparition de pathologies est largement surestimé. Elle doit être au mieux considérée comme un facteur de risque.

Les facteurs de risque associés aux troubles musculosquelettiques sont bien souvent liés à la sédentarité, au surpoids, au manque d’activité physique mais aussi aux troubles du sommeil et au stress biopsychosocial.

Il faut donc considérer le soin passant par la correction posturale comme une option de traitement voire de soulagement ponctuel mais pas une règle inamovible ou éternelle.

Certains professionnels appliquent les modèles biomécaniques qu’ils soient musculaires ou squelettiques pour justifier certaines postures au travail en calculant de manière très précise des angulations de coude, des hauteurs d’écran ou encore des inclinaisons de dossier.

Mais, rester en forme et être attentif à l’apparition de symptômes et s’adapter à ceux-ci restent toujours les meilleures habitudes à adopter.

C’est pourquoi, en physiothérapie, on vise alors l’optimisation du geste professionnel lors du temps de travail bien au-delà de la correction de posture.

Ainsi une bonne posture est une posture maintenue tant qu’elle n’est pas responsable de pathologies.

L’apparition de symptômes lors du maintien postural prolongé est normal et doit alerter alors sur un changement de position. Il est probable que ce changement de position nécessaire soit immédiat et qu’il y ait un effet de latence, à savoir que le posture maintenue « trop » longtemps, soit diminuée lors des heures voire jours (1 à 3 jours?) qui suivent l’apparition de cette douleur, ce pourrait être considéré comme un temps de récupération, semblable au temps de récupération nécessaire après un exercice sportif.

Il est possible d’optimiser certaines positions afin qu’elles soient à meilleur rendement énergétique donc qu’elles puissent être maintenues plus longtemps. Autrement dit on peut s’entraîner à tenir des postures plus longtemps ou simplement à tenir des postures jugées à tort dangereuses.

Il est possible et même souhaitable de s’entraîner à maintenir une posture d’autant plus qu’elle correspond à un poste de travail et qu’elle doit être maintenue longtemps. Autrement dit, être en forme et être adaptable est un gage d’employabilité et de durabilité dans le temps.

Notons que nous ne sommes pas égaux devant l’adoption ou le maintien de telle ou telle posture. Ni devant les efforts à fournir pour entraîner un maintien postural.

Nous ne sommes pas non plus constants dans notre capacité à maintenir une posture sans douleur, la fatigue, le stress, les maladies font varier ces capacités. Quoiqu’il en soit, il faut savoir adapter le corps à la posture et adapter la posture aux capacités du corps.